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VRAIS & FAUX AUTOGRAPHES

1 - Authentifier

2 - Repérer les faux

3 - Secrétaires et signatures mécaniques

4 - Ouvrages d'authentification

5 - Sélection de sites traitant de l'authentification

6 - Autopsies de signatures

1 - Authentifier

Personne ne signe deux fois de la même manière. Les circonstances, l’âge, la maladie modifient le tracé, parfois de façon remarquable. Mais, en règle générale, ces variantes conservent des traits principaux identiques, ceux de la signature qui s’est formée dès l’adolescence. Bien sûr la signature va mûrir, se simplifier ou se sophistiquer, puis parfois se dégrader.

Observez les signatures de Chaplin ci-dessous. Aucune n’est identique, et pourtant, toutes conservent une inclinaison, une proportion des lettres entre elles, une graphie proche.

L’expertise des autographes n’est pas une science exacte (il n’y a d’ailleurs pas de diplôme correspondant) et nul n’est à l’abri d’une erreur. « L’expert » ou plutôt le « consultant pour les autographes », terme probablement plus approprié, est généralement un professionnel de la vente qui a acquis au fil des années une expérience dans ce domaine lui permettant de donner un avis éclairé sur bon nombre d’autographes. Même s'il se veut généraliste, il est souvent spécialisé sur une période / thématique (Révolution, Seconde Guerre Mondiale, présidents américains…), une zone géographique (personnalités russes) ou quelques catégories spécifiques (littérature, histoire, cinéma…)

Malgré ses compétences, cet expert ne pourra cependant pas considérer authentiques certaines signatures alors qu’elles sont rigoureusement originales. Trop déformées par un support médiocre, réalisées à la va-vite dans la foule, ou dans un état de santé altéré… Dans ces cas, seuls les possesseurs ayant obtenu en personne les précieuses pièces peuvent être garants de leur authenticité.

(Evolution de la signature de Charles Chaplin)

2 - Repérer les faux

Réaliser un faux autographe ne nécessite en soi pas grand chose d'autre qu’un crayon et un support. Cependant, créer un faux Louis XI est plus ardu qu’un faux Greta Garbo ! Une encre, une graphie et un support anciens sont particulièrement difficiles à reproduire. Il n’est donc pas surprenant que les faussaires « amateurs » jettent leur dévolu sur des signatures contemporaines, avec support pré-existant et sans rédaction de texte.

Les photographies de personnalités sont par conséquent idéales pour subir des contrefaçons. Avant d’acquérir ce type d’autographe, il est ainsi prudent d’observer quelques règles.

En premier lieu, il faut comparer la signature avec celles que l’on peut trouver sur des contrats, des documents officiels, des livres d’or. Il est possible d’en visualiser sur les quelques livres et sites mentionnés plus loin (chapitres 3 & 4).

Ensuite, rejeter tout tracé présentant des cassures anormales, des arrêts marqués au milieu du nom, une absence de dynamique marquant une application excessive. Préférer une longue dédicace à une signature isolée : plus le texte est long, plus l’imitation est difficile. La taille de la signature a aussi son importance : à moins qu’un petit support n’ai obligé à réduire le tracé, la plupart du temps l’écriture et la signature d’un individu conservent les mêmes dimensions générales, et souvent la même proportion des lettres entre elles.

Repérer les anachronismes : une signature des années 30 sera réalisée à la plume et non au bic ou au feutre. Bien que des prototypes existent depuis la fin du XIX°, la première vente publique de stylos à bille date d’octobre 1945 (sa véritable invention remonte cependant à 1938). Ces stylos furent tirés aux Etats-Unis à 10.000 exemplaires seulement. Ils se populariseront rapidement dès le début des années 50. En France, il faut attendre l’apparition du stylo-Bic en 1952. Son usage deviendra de plus en plus courant suite à son entrée dans les écoles en 1965 et à son coût modique. Il supplantera le stylo-plume dans les années 70. Quant au stylo-feutre, issu du japon, il est commercialisé pour la première fois en 1963 (les feutres fluo en 1971).

Enfin, l’élément le plus important est à mon sens la traçabilité. Une série de photos de comédiens, dédicacées à un directeur de théâtre, obtenues en vente publique à l’occasion de la cession de son fond, sera un gage très sérieux d’authenticité. Lorsque cela est possible, connaître l’origine, la date, les circonstances et les conditions d’obtention de la signature sont des moyens -hélas bien souvent difficiles à mettre en œuvre- particulièrement efficaces afin de déterminer l’authenticité d’une pièce.

Sur des supports autres que la photo, si le sujet de la falsification vous intéresse particulièrement, nous vous conseillons le très bon ouvrage d’Alain Nicolas « Les Autographes » édité chez Maisonneuve & Larose. Outre de nombreuses reproductions de signatures, plus de 100 pages sont consacrées à l’authentification.

3 - Secrétaires et signatures mécaniques

En dehors des secrétaires, de nombreuses personnalités se servent de différents moyens mécaniques pour répondre à leurs fans.

L’autopen ou stylo mécanique est une machine destinée à reproduire sur une photo ou un document la signature d’une personne. Nombre de vedettes, américaines essentiellement, utilisent ce procédé. La signature est rigoureusement identique -dans son aspect- à l’original. Les grands « champions » sont sans conteste les présidents américains, depuis Eisenhower, avec une variété de formes pouvant dépasser la vingtaine (comme Gerald Ford, Ronald Reagan ou Bill Clinton*), et des supports pouvant même être des chèques ou des documents aussi officiels que des projets de loi ! La détection ne se fait donc pas sur la forme qui peut varier tout en étant parfaitement conforme à l’original, mais sur d’autres éléments.

L’autopen tient le stylo généralement sur un angle proche ou égal à 90° avec la feuille. Le trait a ainsi une épaisseur constante, aucune variable dans le filet d’encre et la pression, dans les pleins et les déliés. Un second repère est le trait qui commence et se termine de manière abrupte, créant souvent un point d’encre marqué à l’attaque et à la fin de chaque levée de plume, ressemblant à un dépôt plus épais.

Il faut également savoir que les sociétés qui vendent ces machines recommandent aux célébrités d'utiliser des matrices distinctes pour l'inscription et la signature, créant ainsi des différences d'angles entre elles, afin d'accroitre l'impression d'authenticité.

Aux Etats-Unis, tous les membres du Congrès ont accès à un autopen, il en va de même pour la Nasa, et de nombreuses vedettes en ont acquis un à titre privé. La machine s'est démocratisée et a traversé l'Atlantique depuis longtemps ; en France ce sont principalement les hommes politiques qui l'utilisent, et pas obligatoirement les plus célèbres...

L’autopen est parfois difficile à détecter, d’autant que cet outil devient de plus en plus sophistiqué. Le meilleur moyen reste la comparaison des signatures sur une même époque : deux signatures parfaitement identiques sont des autopens. Notez cependant qu'il peut y avoir de petites variantes dues au mouvement du papier ou de la machine elle-même.

Il faut savoir que depuis les années 90, l’autopen est capable de personnaliser la dédicace au nom du commanditaire et que les projets des fabricants sont de développer un logiciel de reconnaissance d'écriture afin que la machine soit capable d'imiter, non plus la signature, mais l'ensemble des formes constituant l'écriture d'une personne. Ainsi, des correspondances entières, parfaitement personnalisées et pourront être le produit d'un autopen !

*La matrice utilisée a une durée de vie d'environ 8 mois, il est donc normal de trouver des autopens différents d'une même personnalité.

(Stylo mécanique ou autopen)

Le tampon, plus rarement utilisé. Le résultat est une signature pauvre en encre avec une définition médiocre. Si le tampon est trop appuyé, l’encre devient baveuse et les bords carrés ou ronds du tampon peuvent même apparaître. S'il est peu appuyé l'encre ne marque pas l'intérieur des traits.

(Signature au tampon de Denzel Washington)

Le pré-imprimé & le sur-imprimé. S’il est partie intégrante de la photo, sur la pellicule (pré-imprimé), une bonne loupe permet de voir les pixels de la photo sur la signature, et une inclinaison sous la lumière suffit pour percevoir que la signature n’a pas de relief. S’il est plaqué sur la photo elle-même (sur-imprimé), le trait a souvent un aspect mat et plastifié. Sur des supports autres que les photos, la détection des signatures sur-imprimées est plus difficile. Il faut utiliser différentes sources de lumière et une très forte loupe, binoculaire de préférence (grossissements 20 à 40 recommandés). Repérez si l’encre a été ou non absorbée par le papier : dans les signatures manuelles le bord de chaque lettre a tendance à s’effilocher pour pénétrer la feuille, contrairement à celles sur-imprimées. On peut aussi remarquer sur les boucles ou les traits croisés que l’encre ne repasse pas sur le trait précédent. Enfin, le sur-imprimé ne présente aucune pression écrasant les fibres du papier, il ne crée ni dépression au recto ni relief au verso du support.

Dernier fléau du collectionneur : les secrétaires. Comme vous pouvez le voir dans l’exemple de Disney, certains secrétaires sont aisément détectables, mais d’autres (comme ici Bob Moore) tentent d’imiter, avec plus ou moins de succès, la signature de leur employeur. De nombreuses personnalités ont ainsi des « secrétaires de la main » dont la signature est (presque) une parfaite copie de l’originale. Si cela ne date pas d’hier -Les signatures de Louis XIV sont parmi les plus difficiles à attribuer !- la pratique s’est extrêmement développée au XX° siècle, notamment chez les acteurs de cinéma et les hommes politiques, et pas seulement aux Etats-Unis.

(Les signatures sur fond blanc sont des originaux, celles sur fond gris, des secrétaires)

Certaines personnalités utilisent un secrétaire unique, comme Charlton Heston ou Harry Truman, ce qui facilite le travail de reconnaissance de l'autographe. D'autres dépassent la dizaine comme J.F. Kennedy...

La plupart des secrétaires de la main depuis le milieu du XX° siècle sont des femmes, mais il n'est pas aisé de détecter, même pour les graphologues, des "traces de féminité" dans une signature...

Par ailleurs, on constate concernant les vedettes de cinéma, que certains formats de photos sont privilégiés par les secrétaires. Les cartes-postales et formats équivalents, tirés à de nombreux exemplaires et bon marché se prêtent ainsi beaucoup plus à une signature secrétaire que les 20x25cm ou supérieur que l'artiste conservait généralement pour signer lui-même. Ainsi, les cartes-postales signées par Marlon Brandon, Gregory Peck ou Elizabeth Taylor sont à 90% des secrétaires alors que pour les formats 20x25 ont arrive à une chance sur deux ; et les formats supérieurs encore, souvent des beaux tirages offerts à la star par le photographe, portent pratiquement tous une signature originale avec un envoi personnalisé.

 

4 - Ouvrages d'authentification

Les guides ne remplacent pas l’œil et les outils du spécialiste, mais ils permettent aux professionnels et aux amateurs, non seulement d’identifier certaines signatures difficiles à attribuer, mais aussi d’avoir un aperçu plus ou moins complet (en fonction du nombre d’exemples et de leurs variantes) d’une signature, permettant déjà d’éliminer bon nombre de faux et de se faire une première idée.

OUVRAGES GENERALISTES

Les Autographes. Alain Nicolas, édition Maisonneuve & Larose : Une grande partie consacrée à l’authentification et aux faux suivie de nombreux exemples touchant à tous les sujets.

Signatures. Frédéric Castaing, édition Atout Editions : Le plus éclectique, des milliers d’exemples mais seulement les plus grands noms.

OUVRAGES SPECIALISES

Autographes de Stars. (en vente sur ce site) Bruno Testart (auteur et éditeur) : Près de 5000 signatures du cinéma et comparatifs avec les secrétaires.

Les autographes des généraux et amiraux de la Révolution et de l’Empire. Alexandre Goudron & Alain Guittard, éditions Alain Piazzola : A peu près tous les généraux et amiraux de la période sont représentés avec parfois les variantes de signatures.

Essai de dictionnaire isographique de la Convention Nationale. Alain Courtois, éditions La Poste d’Autrefois : Tous les conventionnels sans exception avec les variantes de formes.

Cosmonaut Autographs identification guide. Stephen Datz, édition Sanabria (USA) : Les autographes de tous les cosmonautes russes.

US Présidents. Joseph Liberkowski (auteur et éditeur, USA) : Etude très poussée (en anglais) sur les autographes des présidents américains.

Présidents of the United States Autopen Guide. Stephen Koschal & Andreas Wiemer (auteurs et éditeurs) : Indispensable outil pour repérer les autopens répertoriés des présidents américains.

Leaders & personalities of the third Reich. Charles Hamilton. Edition James Bender (USA) Le plus complet des guides d’authentification, en deux volumes, des personnalités qui ont fait l’Allemagne Nazie.

Les papes, cinq siècles de signatures. Renato Saggiori (auteur et éditeur) : Toutes les signatures des papes de 1471 à 2006.

Uncredible Autograph Collection. Paul Bogaert. Edition Hoosta : Collection d'autographes des chanteurs de la Pop Music des années 60.

Autografi Italiani. Sebastiano Cilio. Edition Unificato : Autographes de 2500 personnalités italiennes de 1800 à 2000.

OUVRAGES TRES SPECIALISES

The collector’s guide to Muhammad Ali autographs de Shawn Anderson, Markus Brandes et Stephen Koschal.

Ronald Reagan and Nelle Reagan autograph mystery uncovered par Patricia Claren, Stephen Koschal et Ron Werntz.

Robert Kennedy Concise Autograph Study par David Ter Molen, Lynne E. Keyes et Stephen Koschal.

Gerald Ford Concice autograph study par Stephen Koschal.

William Jefferson (Bill) Clinton concise autograph study par Stuart Lutz.

5 - Sélection de sites traitant de l'authentification

Réalisés par des amateurs éclairés ou des professionnels de l’autographe, voici une liste de sites spécialisés proposant une ou plusieurs pages sur l’authentification des autographes, ou qui lui sont entièrement consacrées.

Signatures contemporaines (1) : Incontournable site dédié à la détection des faux autographes et secrétaires, régulièrement mis à jour.

Signatures contemporaines (2) : Nombreux autographes contemporains avec leur source.

Signatures contemporaines (3) : bonne database de signatures de personnalités obtenues en personne.

Bruce Lee. Le spécialiste des autographes de Bruce & Brandon Lee.

Jimmy Page. Spot exclusif sur Jimmy Page.

Astronautes. Autre guide sur les autopens des astronautes.

Laurel & Hardy. Le spécialiste des autographes de Laurel et Hardy.

Peintres. Signatures de peintres, site complémentaire du Bénézit.

Les Beatles. Un site consacré aux Beatles avec plusieurs exemples de signatures authentiques.

Les Beatles (2). Intéressante page sur les vrai et faux autographes du groupe.

Elvis Presley. Un guide pour démêler le vrai du faux quant aux autographes du King.

Marilyn Monroe. Un spot sur les autographes de Marilyn Monroe, authentiques, secrétaires et faux.

Marlon Brando. Bonne étude de signatures.

 

6 - Autopsies de signatures

Marlon Brando

Signatures originales :

 

Signatures secrétaires :

 

  • Commentaires : dans la signature authentique, le "r" de Marlon est toujours pointu ou en forme de "i" sans point. Les lettres "Br" sont toujours attachées. Le "n" final de Marlon est proche d'un "u". Le "l" de Marlon est à peu près à la même hauteur que le "B" de Brando et jamais court. Le "o" de Brando, lorsqu'il est formé, tourne toujours dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.

 

 Coluche

Signatures originales :

Signature secrétaire :


  • Commentaires : La signature secrétaire de Coluche est assez aisée à identifier. De forme beaucoup plus épurée que l'originale, elle ne reproduit pas les "frisures" ou boucles au niveau du "o" et du "ch". Les liaisons du "P" de "Pour" et du "B" de "Benoît" dans la dédicace possèdent la même typicité.

 

Clark Gabble

Signatures originales :

  

Signatures secrétaires :

                               

  • Commentaires : Clark Gable utilisait deux formes de signatures : avec un "G" ouvert à la base pour les documents officiels et un "G" plus classique sur les documents privés et les photos dédicacées. Les secrétaires copièrent les deux formes. Sur les signatures authentiques, le "C" de Clark est typiquement formé en une sorte de "D" inversé et la boucle finale de cette lettre se termine toujours en arrondi sans souligner plus de 2 ou 3 lettres du reste du mot. Le "k" est aussi typiquement formé, ressemblant à un "R" majuscule.

 

Burt Lancaster

Signatures originales :

 

 Signature secrétaire :

  • Commentaires : Dans la signature originale, le "r" de Burt ressemble toujours à un "i" sans point. Le "B" a tendance à pencher sur la gauche, est nettement séparé du "u", et ses boucles ne rejoignent pas la barre verticale. La boucle inférieure du "L" traverse une seule fois la hampe. L'arche du "L" ne se couche pas sur les lettres suivantes. La barre horizontale du "t" de Burt est assez longue et traverse complètement la barre verticale.

 

Jack Lemmon

Signature originale :                                   Signature secrétaire : 

              

  • Commentaires : le seul véritable repère dans la signature de Lemmon est la formation du "e" qui commence toujours par la droite dans l'originale et par la gauche chez le secrétaire.

 

Romy Schneider

Signatures originales :

 

 

Signatures secrétaire (par sa mère Magda) :

  


Signature secrétaire :

  • Commentaires : les signatures de Romy sont assez protéiformes mais celles de sa mère ou du secrétaire ont peu de variantes et sont d'un aspect beaucoup plus homogène. En plaçant une règle à la base des mots on constate chez ces derniers une ligne bien régulière contrairement aux autographes originaux. L'aspect "dent de scie" avec lettres plus hautes que larges est aussi plus marqué sur les originaux, en dehors du dernier exemple qui est typique de sa signature de fin de carrière. Enfin, contrairement au secrétaire (exemple 3), il n'y a pas de boucles superflus dans les "m" et "n".
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