Autographes & Documents anciens - Histoire
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Abbé Félix COQUEREAU - La BELLE-POULE ! 180,00 €
Félix Coquereau (1843-1856), aumônier de la Belle-Poule en 1840, il participe au retour des cendres de Napoléon puis devient aumônier en chef de la Marine.
Intéressante L.S. [25/04/1849 – Note au crayon] adressée aux membres du Comité Central de l’Union Electorale. Il se présente comme candidat à l’assemblée législative de la Seine et donne à cet effet son cursus professionnel, évoquant l’accompagnement à plusieurs reprises du Prince de Joinville dans ses missions, mais surtout, « en 1840, j’allais comme aumônier de la Belle Poule, prier à Sainte-Hélène sur le tombeau de l’Empereur, et je conduisais, au nom de la religion, les cendres de Napoléon aux Invalides… » il participa ensuite à l’expédition du Maroc sur le vaisseau amiral puis en 1847 sur l’ilot de Cabrera [surnommé l’Ilot de la Mort à cause de son histoire très particulière]. Coquereau termine « le pays semble se partager en deux camps, celui de l’ordre, dont l’élu du 10 décembre est la personnification et le drapeau, et le camp du désordre ; mon caractère et mes précédents vous disent assez quel est le mien… » 2p ½ in-4, TBE.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Abbé GREGOIRE 400,00 €
Henri Grégoire (1750-1831), prêtre et conventionnel, dit l’abbé Grégoire, figure majeure de la Révolution qui milita pour l’abolition des privilèges et de l’esclavage.
L.A.S. un 23 mars [après 1819], à Marc-Antoine Jullien de Paris, fondateur et directeur de la Revue Encyclopédique (adresse au verso). Il lui promet un article sur le Diaro et « quand je reçois des nouveautés littéraires, je ne manque pas de [vous] transmettre des notices, ou par moi, ou par l’intermédiaire du Dpté Lanjuinais… » 1p petit in-8, déchirure sur le feuillet de l’adresse, due à l’ouverture, sinon TBE. Joint portrait d’époque.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Affaire CAILLAUX autographes 180,00 €
Affaire Caillaux
Bel ensemble d’autographes des protagonistes de cette affaire passionnelle qui défraya la chronique en 1914 :
Henriette Caillaux (1874-1943) : Grande C.A.S. en-tête à son adresse, à une dame. Elle répond à une proposition d’achat de deux objets qui risquent de faire double emploi, quoique « mon mari hésite à prendre la console ou plutôt elle le tente beaucoup… » 2p16.5x10.5cm, TBE.
Gaston Calmette (1858-1914) : B.A.S. à un ami, en-tête du Figaro. Il accepte une proposition, jugeant l’initiative excellente. ½ p in-8, TBE.
Joseph Caillaux (1863-1944) : L.S. 18/10/1912, en-tête de la Chambre des Députés, au ministre de l’Instruction. Recommandation de Mlle Robin, professeur de sciences à l’école supérieure de Calais qui souhaite se rapprocher de la Sarthe [Caillaux y était député]. 1p ½ in-8, état très correct.
Dans: Histoire
Aventurier BOLO-PACHA (fusillé) 180,00 €
Paul Marie Bolo dit Bolo-Pacha (1867-1918), aventurier français fusillé pour intelligence avec l’Allemagne.
Rare L.A.S. 26/08/1911 à en-tête de son monogramme et de la Villa Vellèda à Biarritz, adressée [à Henry Lapauze* – Provient de son fonds]. Il régle une dette et annonce qu’il a de très bonnes nouvelles du Vénézuela, « …et si notre gouvernement ne trouve pas ma proposition intéressante, ou si je ne peux pas avoir son appui, j’ai un groupe étranger à qui je peux passer la main dans des conditions très honorables pour moi et très intéressantes pour mon coffre… » Il invite le couple Lapauze à Biarrits où la maison est plus belle que jamais, « la propriétaire du Vellèda, mignonne et aimable comme tout [suit une portée musicale avec 4 notes]. Allons, allons, du reste ce n’est pas à vous que je dis tout ça, c’est à notre gracieuse amie que ma femme embrasse … » 5p ½ petit in-8, TBE.
*Henry Lapauze (1867-1925), conservateur et critique d’art.
Dans: Histoire
CAMPAGNE de FRANCE 1814 85,00 €
Campagne de France
Intéressante lettre de Paris non signée, 17/02/1814, adressée au maire de Lambesc (Bouches du Rhône). Son correspondant pense à tort qu’étant à Paris, il a davantage de nouvelles. « …le soldat qui arrive blessé, un malotru qui traverse tout Paris couvert de boue, est la seule chose qui occupe. Ce que je te dis est vrai, que le roi Joseph est comme tout parisien, donne de fausses nouvelles (...) Mais ce qui est certain est que la droite de l’ennemi qui avait pénétré jusqu’à Meaux, a été culbutée par l’empereur dans 3 affaires, que la gauche des coalisés avait pénétré jusqu’à Melun, que le quartier général des français était à Guines et le matériel à Charanton, que hier le centre de l’ennemi a été culbuté, on lui a pris 40 p. de canons et 15000 hommes (…) On parle de repousser les étrangers jusqu’au Rhin. La mésintelligence des alliés est notoire et le ménagement que nous avons des autrichiens en est la preuve. Melun est évacué ainsi que Maugis. J’ai déjà vu passer deux colonnes de russes, cosaques et prussiens… » Suit des nouvelles personnelles. 3p in-4.
Dans: Histoire Révolution-Empire
CANDRAS, général tué au passage de la Bérésina 180,00 €
Jacques Lazare de Savettier de Candras (1768-1812), général de brigade tué d’un coup de feu au passage de la Bérésina, alors qu’il défendait, avec 1 500 hommes seulement, une position stratégique face à plus de 10 000 russes. L’empereur en témoignage de sa reconnaissance, investit sa fille du majorat conféré précédemment à son père. Cet exemple ne s’est renouvelé qu’une fois, à la mort du maréchal du palais Duroc.
BLESSE à l’AFFAIRE de St-GEORGES. P.S. Phalsbourg 15 vendémiaire an X (08/10/1800) en-tête manuscrit de la 4° ½ brigade, signée en tant que chef de brigade, contresignée par le futur colonel J.C. Calès (1769-1853) et les membres du CA. Certificat de services pour le sergent Jena Topiat -avec liste de ses campagnes- qui « a reçu un coup de feu à la cuisse gauche à l’affaire de St-Georges le 29 fructidor an IV [15/09/1796, en Italie*] et qu’il est attaqué de douleurs universelles ce qui le met hors d’état de faire son service… » Tampon bien marqué de la ½ brigade. 1p obl. in-folio. Etat très correct.
*Bataille où le futur maréchal Marmont s’était particulièrement distingué en emportant la tête de pont et en obtenant la reddition de 400 cuirassiers.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Duc de MORNY sur le SIEGE de SEBASTOPOL 180,00 €
Charles Auguste duc de Morny (1811-1865), ministre de l’Intérieur.
SIEGE de SEBASTOPOL. Belle et longue L.A.S. 26/01/[1855 – au colonel puis général Henry Feray – Provient de son fonds]. Morny a lu à l’empereur des passages intéressants de la lettre de Feray, « il a été fort content de ton entrain, de ton spirits (demande aux anglais ce que cela veut dire)… » Cependant, « tu t’es trompé sur mon appréciation de l’expédition de crimée. Je n’y ai jamais fait opposition, seulement je n’ai pu me défendre d’une certaine inquiétude et je vois que l’évènement la justifie. Faire si loin de chez toi, avec des moyens inférieurs, un siège d’une place important sans pouvoir l’investir, ayant une armée sur ses derrières, cela m’a toujours paru l’entreprise la plus gigantesque, j’oserais presque dire la plus imprudente qu’on pût tenter. Enfin, la gloire sera en proportion des difficultés et des risques. Mais j’ai confiance dans la valeur et l’intelligence de nos troupes et de leurs chefs (…) Prenez Sébastopol, car au printemps vous aurez bien du monde contre vous… » 4p in-8, TBE.
Dans: Histoire
DUCHEYRON général tué à 30 ans 200,00 €
Nicolas Ducheyron ou Ducheiron (1770-1800), général de brigade tué par un boulet à l’âge de 30 ans, au passage de la Salzach devant Salzbourg (Autriche).
Très rare P.S. Egelhoffen 16 frimaire an VIII (08/12/1799) en tant que chef de brigade*, contresignée par les membres du C.A. et officiers de santé du 9° régiment de hussards. Certificat en faveur du hussard Mathieu Vier, « blessé d’un coup de sabre par l’ennemi à l’œil droit à l’affaire de Zurich** le 27 thermidor an VII… » 1p grand in-folio, bon état.
*Ducheyron fut promu général de brigade le 11 octobre 1794 mais refusa cet avancement le 22 juin 1795 pour rester à l’E.M. de l’Armée de Sambre-et-Meuse. Au moment de cet écrit, il est à l’Armée d’Helvétie.
**Victoire de Masséna des 25 et 26 septembre 1799.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Fête de la FEDERATION - EXCEPTIONNEL ENSEMBLE ! 1 000,00 €
Fête de la Fédération 1790
Note : on désigne sous le nom de Fête de la Fédération ou Confédération Nationale la fête qui fut célébrée au Champ-de-Mars de Paris, le 14 juillet 1790, premier anniversaire de la prise de la Bastille. On y vit réunis Louis XVI et les députés des 83 départements qui, tous, prêtèrent serment à la Nation et à la Loi.
Certificat de présence et d'adhésion : semi-imprimé signé par deux commissaires du Pacte Fédératif, par délégation de Bailly et Lafayette, daté du 27 juillet 1790, en-tête du 14 juillet 1790. Certificat d’affiliation à la Fédération en faveur du député Faure* de la Haute-Garonne, district de Revel, donné par le maire de Paris, le commandant-général de la Garde-Nationale et le président des commissaires de la Commune pour le Pacte-Fédératif. Il s’agit du certificat prouvant la participation de Faure à la Fête de la Fédération et son adhésion aux principes qui furent énoncés ce jour-là. 1p in-4, cachet de cire bien marqué Confédération Nationale Paris 1790, belle petite vignette, quelques mouillures aux plis, très correct par ailleurs.
*Elysée Faure (1765-après 1815), député aux Etats-Généraux devint maire de Revel sous l’Empire.
Le billet d’entrée de Faure (pièce rarissime), les mots Confédération Nationale imprimés, ceints d’une couronne de lauriers. Document cartonné de 8x10cm biffé d’un trait de plume léger (pour signifier son entrée), avec ses nom, département et district notés à l’encre au recto ; signature d’un commissaire vérificateur au verso. Très bon état.
Naissance du drapeau tricolore : procès-verbal du transport de l’Oriflamme de l’Armée Française à la salle de l’Assemblée Nationale, 14 et 15 juillet 1790. Important et rare imprimé donnant les circonstances par lesquelles ce qui deviendra le drapeau tricolore, l’emblème de la Nation*, fut transporté par des vétérans, depuis la fête de la Fédération jusqu’au château de la Muette où ils dinèrent, puis, de là, jusqu’à l’Assemblée Nationale la nuit du 14 au 15 juillet. Ils le gardèrent jusqu’au matin avant de le remettre à M. de Saint-Priest, premier arrivé à l’Assemblée*.
*Lors de la fête de la Fédération, la municipalité de Paris choisit l’ancien terme d’oriflamme pour désigner un des drapeaux de l’Armée béni à l’occasion, afin qu’il devienne un symbole de cette journée, « un monument consacré par la municipalité de Paris à la Constitution et à la Confédération. » (Tableau des opérations de l’A.N. tome 2)
*Après délibération, cet étendard militaire fut, sur proposition de Le Chapellier, suspendu à la voute de Temple de la Liberté (l’Assemblée Nationale) « comme un monument de la solemnité mémorable de la Fédération. » (Courrier français de l’A.N. vol.6)
Monnaie de confiance Monneron de 5 sols en cuivre dit au serment ou au pacte, du second type (1792), sous-type au point sur le M de Monneron, frappée à l’avers du serment de la fête de la Fédération du 14 juillet 1790. Poids 27gr, quelques usures sur la tranche et au revers, bel état.
Imprimés : Procès-verbal de la Fédération des gardes nationales et des troupes, solemnisée à Bordeaux le 14 juillet 1790 : description dans le détail du déroulement de la fête de la Fédération à Bordeaux. 8p in-4, bandeau, TBE. & Réponse du roi au discours que lui a adressé M. de Lafayette au nom et à la tête des députations de toutes les gardes nationales du royaume, le 13 juillet 1790. 1p ½ in-4, TBE.
Louis Lebègue Duportail (1743-1801), conseiller tactique de Washington lors de la Guerre d’Indépendance, il fonda le corps de Génie américain, devint ministre de la Guerre de Louis XVI, émigra aux Etats-Unis et mourut sur le navire qui le ramena en France après son amnistie : Les SUISSES à la FETE de la FEDERATION. Intéressante L.S. 20/09/1790 au contrôleur général « le priant de faire verser dans la caisse de la guerre 6043 livres pour le remboursement des frais faits par les députés des Rgts des Suisses à la Fédération… » et par la même occasion, 1040 livres pour les officiers hollandais, les régiments étrangers n’ayant pas de fonds propres. 1p in-folio, bon état.
Dans: Histoire Révolution-Empire
FOREST, général tué à la bataille de MODENE 120,00 €
Jean Marie Forest (1752-1799), général de brigade (cavalerie) tué à la bataille de Modène par deux coups de biscaïen.
P.S., Dôle 10 germinal an II (31/03/1794), contresignée par les membres du C.A. du 2° chasseur à cheval (en-tête manuscrit et cachet de cire très correct) et, pour approbation, par le conventionnel Claude Charles Prost (1742-1804). Congé absolu en faveur du brigadier Hyppolite Berque, suite à une blessure « reçue à l’affaire de Neudorf dans l’Armée du Rhin, contre les tyrans coalisés… » 1p in-folio, plis d’usage, bon état par ailleurs.
Dans: Histoire Révolution-Empire
François MITTERRAND 180,00 €
François Mitterrand (1916-1996), président de la république.
Grande carte de vœux signée avec un mot autographe (vers 1983), en tant que président de la République. Visuel d’une peinture de la Roche de Solutré par Gérard Diaz, 22x22cm, TBE.
Dans: Histoire
Frédéric PASSY 75,00 €
Frédéric Passy (1822-1912), le célèbre député pacifiste, premier Nobel de la paix.
L.A.S. à un confrère, Neuilly 09/07/1893. Il recommande son petit-fils, le jeune Paulian* qui suit des études à Grigon, « un très gentil jeune homme, très laborieux et très désireux de réussir. Si, comme je le crois, il a prochainement à passer devant vous pour ses examens, permettez-moi de vous demander de lui témoigner quelque bienveillance… » 3p in-8 sur deux feuillets détachés. Petits accidents en marge de la 3° page, propre par ailleurs.
*Fils de sa fille Louise, mariée avec Louis Paulian.
Dans: Histoire
Général COLLIN de VERDIERE (mort à la bataille de IENA) 100,00 €
Jean Christophe Collin dit Verdière (1757-1806), général de division mort de ses blessures suite à la bataille d’Iéna.
COUP d’ÉTAT du 18 FRUCTIDOR an V. P.S. en tant que général de brigade commandant temporaire la place de Paris*, 1 frimaire an VI (21/11/1797), en-tête imprimé de l’E.M. de la place de Paris. Certificat en faveur de l’adjudant de place Coteau qui « est constamment resté à son poste dans la journée mémorable du 18 fructidor dernier, et a même été employé utilement, et notamment lors de l’arrestation des conspirateurs… » Tampon moyennement marqué, 1p in-folio, bon état.
*Avant cette nomination provisoire, Verdière fut chargé de l’arrestation des députés ayant fomenté le coup d’état.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Général DEBELLE - Rare lettre 140,00 €
Jean-François Joseph Debelle (1767-1802), général de division, beau-frère de Hoche, commandant en chef l’artillerie lors de l’expédition de St-Domingue où y mourut de la fièvre jaune à l’âge de 34 ans.
Rare L.A.S. QG de Bologne, 18 ventôse an IX (10/03/1801), en-tête imprimé à ses nom et grade, Armée d’Italie. Demande à M. Seroux de lui renvoyer à Milan les cartes qu’il avait confiées à Calier. Par ailleurs, « on m’a dit que vous m’aviez préparé un beau fourgon attelé comme j’en ai besoin à l’Armée d’Italie, vous seriez fort aimable de me l’envoyer à Milan où je vais rester quelques jours avant de retourner à mes affaires… » 1p in-folio, TBE.
Jean-François Joseph Debelle, French General. Artillery Commandant in chief on the St. Domingue expedition where he died at the very early age of 34.
Rare A.L.S., Gral J.Debelle, one page, folio, Boulogne Headquarters, 10th March 1801, to M. Seroux, in French. The partially printed document, bearing at the heading Debelle’s name and rank, army of Italy, is a request to his correspondent, stating ‘I have been informed that you had a beautiful van for me in the way I need it for the army of Italy, you will be so kind to send it to me to Milan where I will remain for few days...’ VG.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Général DULAULOY / République PARTHENOPEENNE 150,00 €
Charles-François Dulauloy de Randon (1764-1832), général d’artillerie sous la révolution et l’Empire.
REPUBLIQUE PARTHENOPEENNE. P.S. pour copie-conforme de sa propre lettre adressée au directeur de la Guerre de Sa Majesté Sicilienne 6 floréal [an VII – 26/04/1799)*] Suite au traité de paix entre Sa Majesté Sicilienne et la France, les forts d’Otrante et de Pescaro sont provisoirement sous commandement français, « ce qui entraine implicitement la remise de toute l’artilerie qui s’y trouve, et par suite, de la bonne intelligence rétablie, un complément jugé nécessaire… » Cependant, l’état actuel de cette artillerie est déplorable, nécessite des réparations et des améliorations considérables afin « d’obtenir un système de défense devenu aujourd’hui d’un intérêt commun. La dépense qui en résultera doit être regardée comme une avance de fonds et comme faite par anticipation au profit de Sa Majesté… » Il propose deux solutions dont la première n’apporterait rien de bon car elle induirait un grand nombre de complications. Le second choix serait « simplement » le versement de 36.000 frcs au général français d’artillerie, qui aurait comme avantage « de faire disparaitre tout contact entre l’artillerie française et l’artillerie napolitaine » et ainsi de ne rien changer aux dispositions déjà en place ; « le gouvernement napolitain [serait] alors dégagé de tout… » 2p ¼ in-folio, bon état.
*Suite à la proclamation de la très éphémère république Parthénopéenne en 1799, intermède de 5 mois dans l’existence du Royaume des Deux-Siciles créé en 1735 et qui perdurera jusqu’en 1816, avec cependant un autre intermède, plus long celui-ci, de 1806 à 1815 avec la création du Royaume de Naples gouverné par Joseph Bonaparte puis Murat.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Général MARCEAU très rare autographe 650,00 €
Francois Séverin marceau-Desgraviers (1769-1796), le célèbre général de division tué par un sniper à l’âge de 27 ans.
Rare P.S. avec une ligne autographe en tant que général de division, 2 ventôse an II (26/06/1794) sur certificat signé des membres du C.A. du 2° bataillon de la 26° demi-brigade d’infanterie, en faveur du capitaine Louis-Marie Gautier, « blessé d’un coup de biscayen au bras droit, le huit messidor [an II] en combattant les ennemis de la République… » En-tête manuscrit de l’Armée de Sambre & Meuse, cachet de cire TB du bataillon, 1p in-4, bon état.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Général Pamphile LACROIX 150,00 €
François Joseph Pamphile de Lacroix (1774-1841), général du 1° Empire qui se distingua à St-Domingue et fut commandant de l’île de la Tortue.
SAINT-DOMINGUE. Belle L.A.S. Toulon 16 prairial an XI (05/06/1803 - Lacroix est rentré en France depuis le 21 mars), adressée au citoyen Delpech, ex-commandant au Petit-Goâve (chef de bataillon, commandant la place du Petit-Goave à St-Domingue en 1802). Il a retrouvé dans les débris de ses papiers une lettre de son correspondant qui peut lui servir de certificat « pour la conduite que vous avez tenu lors de l’arrivée à St-Domingue de l’armée aux ordres du général Leclerc (…) Je vous invite à vous tranquilliser en songeant que les lois ne sont plus ici le caprice des hommes et que leur glaive ne frappe pas celui dont la conduite est sans reproche… » ¾ p in-folio, bon état.
François Joseph Pamphile de Lacroix (1774-1841) French General, Commandant of the Turtle island.
A good A.L.S., ‘Lacroix’, one page, folio, Toulon, 5th June 1803, to Delpeche, in French. On a letter bearing the printed heading of the French Republic, Lacroix responds to his correspondent, Commandant in Saint Domingue, stating ‘..for your behaviour when General Lecrerc´s army landed in Saint Domingue.. Do not be concerned, you should know that here laws are not the man’s caprice any more..’ Folded. G.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Général RIGNAC Des BRULYS (rare) 140,00 €
Nicolas Ernault de Rignac Des Brulys (1757-1809), général de division (artillerie), commandant l’île de la Réunion. Ne pouvant défendre la colonie contre les anglais il choisit de se suicider plutôt que de la leur livrer.
P.S. en tant que chef d’état-major à l’Armée du Nord, certifiant exacte la lettre adressée au conventionnel Richard par l’ex-adjudant-général Métrot, Goruna le 8 vendémiaire an IV (01/10/1795). Ne pouvant être réemployé dans son grade, suite à l’arrêté du Comité de Salut Public, Métrot demande l’autorisation de se retirer « où bon me semblera pour y former un établissement, [en abandonnant] toute prétention aux grades militaires auxquels je pourrais prétendre… » Réponse A.S. de 6 lignes par Joseph Etienne Richard (1761-1834) donnant une suite positive à cette demande. 2p in-folio, bon état.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Général RUFFIN (mort en prison) / Plaisirs de la chair ! 150,00 €
François Amable Ruffin (1771-1811), général de division mort lors de son transfert à Portsmouth comme prisonnier de guerre, des suites de sa blessure (un coup de biscaïen) reçue à la bataille de Chiclana (Espagne).
PLAISIRS de la CHAIR… Instructive L.A.S. Dantzig 15/09/1807 [un mois après le traité de Tilsit qui déclare Dantzig ville indépendante] à un ami, sur un rare sujet ! Madame Babois de Rouen le prie de recommander le sieur Quillebeuf, sergent-major dans la 1° compagnie de voltigeurs de l’ancien régiment de son correspondant. Il parle ensuite de ce pays où il s’ennuie, « nous n’avons ici aucun agrément, tous ces commerçants, avec leur caractère anglais, voudraient nous voir au diable. On n’a d’autre ressource que les filles qui sont passables et en grand nombre, ce qui les rend moins chères, il y en a ma fois autant que de pavés, mais si l’inégalité de ceux-ci vous expose souvent à vous casser une jambe, l’impureté générale des autres vous expose aussi à des larmes bien amères… » 2p ½ in-4, bon état.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Général VIGNES (tué à 29 ans) 150,00 €
François Félix Vignes (1769-1799), général de brigade tué à la bataille de Legnago (Italie) à l’âge de 29 ans, un mois après avoir été nommé à son nouveau grade.
Très rare P.S. 25 ventôse an IV (17/03/1796) en tant que chef de brigade, en-tête manuscrit de l’Armée de Rhin & Moselle, 8° division, 75° ½ brigade. Certificat de bons et loyaux services en faveur du capitaine Poulat. Contresigné par le commissaire des guerres Michaud et les membres du CA. Tampon de la ½ brigade, 1p obl. in-folio. Petits accidents aux plis.
(scan un peu court, document complet non coupé)
Dans: Histoire Révolution-Empire
Général VIGNOLLE - Belle lettre 1813 au général Grenier 65,00 €
Martin Vignolle (1763-1824), général de la Révolution et de l’Empire.
L.S. Milan 11/06/1813, au général Grenier. Le vice-roi (Eugène de Beauharnais) vient de lui apprendre que son correspondant va le rejoindre, « Son Altesse Impériale me dit aussi, et elle ne l’a pas appris avec moins de peine que moi, que par suite de votre blessure, vous avez dû supporter une opération douloureuse à la partie inférieure de la mâchoire… » Il espère qu’un peu de repos à Vérône achèvera sa guérison. Il a donné les ordres nécessaires afin que son logement soit confortable et « vous aurez aussi des écuries pour placer dix-huit chevaux… » Pour sa part il va suivre Eugène dans sa tournée d’inspection des villes du Royaume d’Italie « pour voir les troupes destinées à composer le corps d’armée dont le commandement vous est confié… » 2p in-4, bon état.
Notes : Paul, comte Grenier (1768-1827), général de division, défendit la retraite du prince Eugène dans les derniers jours de la Campagne de Russie puis le servit en Allemagne où il fut blessé aux combats de Möckern le 5 avril 1813 par un coup de feu qui lui fracassa la machoire. Il remplaça ensuite Vignolle dans le commandement du corps d’observation de l’Adige et prépara avec Eugène les troupes italiennes à la guerre contre l’Autriche.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Généraux LAVAUX & DESFOURNEAUX 220,00 €
Etienne Maynaud de Lavaux (1751-1828), général de la Révolution et de l’Empire, gouverneur de St-Domingue, c’est lui qui convainquit Toussaint Louverture à rallier la République.
L.A.S. de Lavaux (qui signe toujours Laveaux !) 16/03/1806 confirmant qu’il doit « au général Desfourneaux un contrat de 9700 francs qui sont aujourd’hui exigibles… » Mais les fonds lui manquent et il expose en 5 points « les seuls moyens que j’ai à proposer au général Desfourneaux… », notamment des fonds que son frère doit lui verser. « …Les effets que je vous propose proviennent de fonds détachés que j’ai venus à mon frère dans la vue seule de payer mon ami Desfourneaux. J’en avais mis d’autres en vente, mais je n’en ai pas trouvé le quart de leur valeur… » 3p in-4, bon état.
Edme Etienne Borne Desfourneaux (1767-1849), général de la Révolution et de l’Empire, commandant en chef la partie Ouest de St-Domingue après y avoir chassé les espagnols.
L.A.S. 24/05/1806 autorisant M. Ardant à toucher pour lui la somme de onze mille quatre cents francs « que me doit le général Lavaux, et celle de cinq mille sic cent francs que me doit M. Bordas, le tout en acompte sur ce que je dois à monsieur Ardant qu’il a payé pour moi à monsieur de Beaufremont… » 1p in-4, TBE.
Etienne Maynaud de Lavaux (1751-1828) French General and Governor of Saint Domingue.
A.L.S., ‘Laveaux’, three pages, 4to, Tours, 16th March 1806, in French. Laveaux confirms that he owes ‘to General Desfourneaux a contract of 9700 francs which are due at today’s date..’. Laveaux explains that he cannot afford the payment now and suggests various way to pay ‘my friend Desfourneaux’. Together with Edme Etienne Borne Desfourneaux (17671849) French General under revolution and Empire. Commandant in chief of the West part of Saint Domingue. A.L.S., ‘Le Gral Desfourneaux’, one page, 4to, Paris, 24th May 1806, to M. Ardant. The letter being an authorization given by Desfourneaux to Ardant, allowing him to receive on his behalf eleven thousand and four hundred francs ‘that General Lavaux owes me...’ with blank integral leaf. Overall, small age wear. G,2.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Généraux NOGUES & DUBREUIL 120,00 €
Jean François Noguès (1769-1808), général de division sous le Consulat et l’Empire, mort prématurément à l’âge de 38 ans / Marie Alexandre Dubreuil (1763-1844), général de brigade.
Congé de réforme signé par les deux, le premier en tant que commandant la 10° division (et avec son tampon de commandant), le second en tant qu’inspecteur aux revues. Contresigné par 3 chefs de bataillon* et les membres du C.A., Toulouse 20 vendémiaire an IX (13/10/1800), en faveur du lieutenant Michel Koller (suisse) de la 16° demi-brigade d’infanterie légère, « lequel n’a point été conservé dans son grade… » 1p obl. in-folio, belle vignette, cachet de cire TB de la 16° demi-brigade, plis marqués, petites fentes, état très correct.
*Notamment Philippe Henri Tugnot (1767-1811) qui deviendra colonel et mourra à Mayence.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Georges CLEMENCEAU 200,00 €
Georges Clémenceau (1841-1929), président du Conseil et ministre.
L.A.S. signée aux initiales, 01/09/1896 à un ami. Il lui adresse un article avec prière « de la corriger très attentivement à cause des nombreuses corrections que j’ai faites (…) Il faudrait absolument que le concour de Rémy (?) et de Phillippe fut au bout du chèque que vous avez dû toucher hier. Encore une fois, dépensez-le en avaricieux. Je crois qu’il faut ùettre Philippe en mouvement tout de suite… » 2p in-8, TBE.
Dans: Histoire
GINGUENE Pierre-Louis, poète & député 95,00 €
Pierre Louis Ginguené (1748-1816), poète et député.
L.A.S. 08/01/1812 à [Louis-Mathieu] Langlès* (adresse et tampon à date au verso). Il exprime son affliction quant à la perte qu’a éprouvé son correspondant, « nous nous sommes rappelés ma femme et moi qu’il y a peu de temps, vous lui parliez avec la plus tendre effusion de cœur des soins que cette excellente mère prenait de votre cher enfant… » Il tente ensuite de le réconforter, rappelant qu’il a un fils et des amis et souhaitant que son petit volume catullien puisse faire pendant quelques temps diversion à sa douleur. 2p in-12, TBE.
*Louis-Mathieu Langlès (1763-1824), orientaliste et bibliothécaire.
GRANDE TERREUR : Chute & Poursuite des Girondins 350,00 €
Grande terreur / Chute et poursuite des Girondins
Exceptionnel ensemble de décrets d’époque sur le sujet. Contexte : la Commission des Douze fut créée le 20 novembre 1792 avec comme mission première d’inventorier les papiers trouvés dans l’Armoire de Fer puis de poursuivre les suspects. Largement modifiée le 18 mai 1793 sous le nouveau terme de Commission Extraordinaire des Douze (bien que l’ancien terme lui fût conservé), elle devint un organe des girondins -menacés de toutes part- pour déjouer les complots ourdis contre eux, rechercher et poursuivre les conspirateurs. Elle entraina l’insurrection montagnarde du 2 juin 1793, la chute des girondins et le début du gouvernement révolutionnaire. Cette seconde commission n’exista donc que du 12 au 31 mai 1793.
14/12/1792 (1° commission) chargeant le ministre de la Justice de faire exécuter tous les mandats d’amener ou d’arrêt que la commission des Douze décernera, notamment contre les membres du comité de liquidation de l’Assemblée Législative. 3p in-4, TBE.
21/05/1793 (2° commission) ajoutant à l’attribution de la commission des Douze, « le soin de prendre des informations sur le complot de calomnier la ville de Paris dans les départements » et donnant la liste des 12 citoyens formant cette commission (notamment Rabaut Saint-Etienne et Boyer-Fondrède). 3p in-4, TBE.
24/05/1793 « qui met sous la sauvegarde des bons citoyens, la fortune publique, la représentation nationale et la ville de Paris. » 10 articles organisant la défense armée de la Convention et les mesures que la commission extraordinaire des Douze et les sections parisiennes doivent prendre pour assurer la tranquillité publique. 3p in-4, TBE. Notes : Le 24, jour de notre décret, les hébertistes hurlent La Grande Dénonciation du Père Duchesne « au sujet des complots formés par les Brissotins, les Girondins, les Rolandins, les Buzotins, les Pétionistes, et toute la foutue séquelle de Capet et de Dumouriez, pour faire massacrer les braves Montagnards, les Jacobins, la Commune de Paris, afin de donner le coup de grâce à la liberté et de rétablir la royauté (…) Réveillez-vous, foutre, levez-vous ! (P.D. n° 239) ». Le soir même Hébert est arrêté. Cette mesure déchaîne la crise. La Commune se déclare en permanence, les sections se mobilisent. Le 25, une députation de la Commune se rend à la Convention pour demander la libération d’Hébert. Le président répond par des menaces. Le 26, Robespierre lance un appel à une « insurrection » des députés « patriotes » contre leurs collègues. Le 31 mai, la Convention est encerclée par les sans-culottes qui réclament l’arrestation des Girondins. Le 2 juin, une foule de 80 000 hommes armés investit la Convention ; l’assemblée doit se résigner à décréter d’arrestation 29 de ses membres ; c’est la fin des girondins.
31/05/1793 « qui supprime la Commission des Douze, fixe au 10 août prochain une Fédération générale et républicaine, et détermine les mesures à prendre pour la sûreté des personnes et des propriétés, et le maintien de la tranquillité publique. » 7 articles mettant la force publique de Paris en réquisition permanente et ordonnant de suivre la trace des complots dénoncés à la barre. 2p ½ in-4, TBE.
31/05/1793 « portant que les membres de la Convention déposeront au Comité de Salut Public les pièces et preuves qu’ils ont à produire contre les députés qui ont cherché à semer la division dans la République ou à égarer l’opinion. » 2p in-4, bon état.
01/06/1793. Proclamation de la Convention, récit de « l’insurrection qui s’est manifesté à Paris le 31 mai. » Important texte. 4p in-4, TBE. Joint imprimé de juin 1793, « Pétition de la ville de St Germain-en-Laye à la Convention » rappelant à l’union la convention et proposant des mesures, pour « écarter de nous les calamités qu’annoncent les deux partis qui partagent la Convention Nationale… » Intéressant texte à découvrir. 4p in-8, bon état.
Collection des décrets rendus « depuis l’insurrection du 31 mai » jusqu’au 14 juin 1793, reliés ensemble et envoyés aux districts et municipalités en vertu du décret du 2 juillet 93. Epais document de 40 décrets dont celui du 2 juin ordonnant l’arrestation des conventionnels Gensonné, Guadet, Brissot, Gorsas, Pétion, Vergniaud, Barbaroux, Buzot, etc. Bandeau sur la 1° page, 83p in-4, TBE.
17/07/1793 qui ordonne que la maison de Buzot soit rasée et qu’une colonne soit érigée à sa place avec mention « ici fut l’asile du scélérat Buzot, qui, représentant du peuple, conspira la perte de la République Française. » 2p in-4, TBE.
27/09/1793. Imprimé du ministre de l’Intérieur Paré, à tous les départements, commençant ainsi : « Vous avez vu une faction liberticide agiter longtemps le sanctuaire des lois. Des représentants perfides conspiraient la perte de la république et se flattaient de l’opérer en avilissant la Convention, en armant une moitié de la France contre l’autre. Les traîtres ont échoué… » 7p in-4, TBE.
03/10/1793 qui, dans son article I, traduit Brissot, Vergniaud, Condorcet, Gensonné, etc. devant le tribunal révolutionnaire pour y être jugés comme prévenus de « conspiration contre l’unité et l’indivisibilité de la République Française. » L’article III précise qu’il n’est rien changé aux dispositions du décret du 28 juillet qui a déclaré traitres à la patrie Buzot, Barbaroux, Gorsas, etc. 4p in-4, accidents en marge gauche.
03/10/1793 long imprimé par le conventionnel André Amar, acte d’accusation contre plusieurs membres de la Convention Nationale donnant dans le détail les raisons de l’inculpation des députés cités dans le décret du même jour -cf. texte précédent- qui est imprimé à la suite de son récit de 50p in-8. TBE.
05/10/1793. Séance présidée par [François] Isoard (1765-1795) lors de l’assemblée générale [des Sociétés Populaires du Midi], probablement à l’occasion du congrès républicain des sociétés populaires des départements méridionaux qui eut lieu du 3 octobre au 21 novembre 1793. Récit de l’A.G. déclarant que la Convention Nationale est le centre d’intérêt général où doivent se réunir tous les français qui veulent le triomphe de la République, et invite donc la convention à rester ferme à son poste, « à décréter d’accusation tous les députés qui ont protesté contre les décrets postérieurs aux mémorables journées des 31 mai, 1° et 2 juin, ou qui se sont rendus suspects de trahison (…) Deux émigrés et la belle-mère de Pétion ont subi la peine que méritaient leurs forfaits, et que Brissot ne tarderait pas à être jugé : grands applaudissements… » 3p in-4, petits accidents.
Dans: Histoire Révolution-Empire
GUERRES de COALITIONS - TB texte ! - MERLIN & GILLET autographes 200,00 €
Guerres de Coalition
Importante L.S. des conventionels Gillet et Merlin de Douai*, avec très longue apostille A.S. de Merlin (15 lignes), Lorient 05/06/1793, en tant que représentant du peuple près l’Armée de Brest, adressée à l’amiral Morard de Galles. Ils ont appris « qu’il est parti de Ste-Hélène, sous l’escorte de deux frégates, un convoi anglais hollandais de la plus grande richesse, et qu’on évalue même à 100 millions… » et souhaitent organiser sa capture. Il en résulterait pour la République « un puissant moyen de prospérité [et] pour la Hollande une perte immense, peut-être même irréparable, et qui du moins la forcerait dès ce moment à poser les armes… » Sans pouvoir donner à l’amiral un ordre formel qui contredirait ceux éventuels du ministre, ils l’invitent à faire tout son possible pour intercepter le convoi, « il suffirait de détacher pour cela deux vaisseaux des meilleurs voiliers et deux frégates dont vous donneriez le commandement au capitaine Joyeuse… » En post-scriptum Merlin précise qu’il vient de recevoir une note du ministre des Affaires Etrangères adressée au ministre de la Marine et souhaite que Morard examine si elle ne s’oppose pas à leurs souhaits. Suit le texte complet de cette importante note exposant que les puissances coalisées sont en train d’organiser des secours pour « les rebelles de la Vendée ; il est question de favoriser la descente sur les côtes de Bretagne du rassemblement d’émigrés aux îles de Jersey et Guernesey. Le ci-devant prince de Condé à donné ordre aux Bretons qui sont dans son armée d’aussi se joindre aux autres à Jersey. » 2p in-folio, TBE
*Pierre Mathurin Gillet (1762-1795), conventionnel mort d’épuisement à l’âge de 33 ans / Philippe-Antoine Merlin de Douai (1754-1838), conventionnel, président du Directoire.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Gustave EIFFEL - Longue lettre familiale 950,00 €
Gustave Eiffel (1832-1923), le grand ingénieur-architecte.
Longue L.A.S. à une dame, 03/01/1917, en-tête du Laboratoire Aérodynamique G. Eiffel à Auteuil. Après des remerciements et des vœux, il lui confie qu’il doit partir le 15 pour Beaulieu [sur-mer] où se plaisait tant feu l’époux de sa correspondante. Il aurait certainement trouvé « beaucoup d’agrément au cloître que nous avons fait construire sur la terrasse du bord de mer, dont vous avez dû voir quelque photographie et qui continue à nous charmer. Le soir surtout c’est un coin d’Italie d’un romantisme saisissant qui passionne ma chère Claire*, principalement les soirs de lune… » Il donne des nouvelles de toute sa famille, expliquant que sa fille a pris la direction de l’hopital où « elle y a rendu les plus grands services par son intelligence et sa bonté… » Quant à Valentine*, elle s’occupe assidument d’un important service à l’Hôtel-Dieu où elle a organisé une fête avec le concours d’Eugénie Buffet qui a été un vrai succès. Laure*, « toujours très affligée, va venir, pour se remettre, passer un assez long temps avec nous à Beaulieu. La mort de Maurice nous a fait beaucoup de peine. Ces moments cruels ont été très adoucis pour lui par le dévouement incessant et les soins intelligents dont laure a fait preuve… » Jean Piccioni (fils de Valentine) « vient de partir pour Salonique, gros point noir ! Marcel (fils de Valentine) est dans la Somme comme interprète d’un régiment cuirassier. Georges (fils de Claire) est du côté d’Amiens. René (fils de Laure) va partir avec ses nouveaux canons lourds à Verdun… » Enfin, Robert (fils de Claire) dirige une usine qui travaille pour l’aviation. 4p in-8, excellent état.
*En 1882 - 1883, Joseph Durandy acquit un terrain sur lequel il fit construire une maison surélevée d'un étage. En 1895, la famille Salles-Eiffel y séjourna. Gustave Eiffel s'en éprit au point de l'acheter au nom de son gendre, Adolphe Salles, son collaborateur dans la construction de la Tour. La demeure, appelée dès lors villa Salles, fut augmentée d'un étage, et un cloître fut érigé, côté mer. Après le décès de Gustave Eiffel en 1923, sa fille Claire Salles continua de fréquenter durant les vacances cette villa qui resta dans la famille jusqu'en 1977, date à laquelle elle fut vendue et transformé en hôtel-résidence Eiffel.
*Claire Eiffel (1863-1934), fille ainée de Gustave et aussi son véritable bras droit, épouse d’Adolphe Salles en 1885.
*Valentine Eiffel (1870-1966), 4° enfant de Gustave, elle épousa en 1890 Camille Piccioni, secrétaire d’ambassade.
*Laure Eiffel (1864-1958), 2° enfant de Gustave, épousa le polytechnicien et chef d’escadron Maurice Le Grain, décédé deux mois avant ce courrier.
HENRI d'ORLEANS, comte de Paris 150,00 €
Henri d’Orléans (1908-1999), comte de Paris, prétendant au trône.
L.D.S. signée Votre affectionné Henri, Comte de Paris, « En exil, le 8 février 1937 », en-tête à ses armes. Il remercie son correspondant pour les 50F destinés à la propagande dont son père l'a chargé, « La France, en effet, est rentrée depuis quelques temps dans une période de révolution qui la met en face de l’alternative suivante : ou l’ananarchie et le désordre, ou l’ordre par la Monarchie. Nous devons donc faire appel à tous ceux qui veulent rétablir l’ordre par la restauration nationale et qui comprennent que leur intérêt même exige d’eux une contribution à cette grande œuvre de salut de la France… » 1p ½ in-4, TBE.
Joint photo originale du Comte de Paris et son son épouse, entourés de leurs enfants. Au verso, correspondance d’un blessé militaire en février 1945, à identifier.
Dans: Histoire
Jérôme BONAPARTE à la Princesse MATHILDE 220,00 €
Jérôme Bonaparte (1784-1860), frère de Napoléon 1°, roi de Westphalie.
L.A.S. à sa fille la princesse Mathilde, Quarto (Italie), 16/08/1842. Blâmant le roi de Wurtemberg*, il assure que « jamais Napoléon* ne serait parti sans avoir non un visa, mais un passeport russe. Par ce moyen nous eussions été certains du consentement de l’Empereur… » il conçoit combien Anatole [Demidoff, époux de Mathilde] et sa fille doivent être contrariés, « tout cela est le résultat de l’intrigue du roi de Wurtemberg qui ne se contente pas de ne pas nous faire du bien, mais encore ne veut pas que personne nous en fasse !!! » 1p in-8, TBE.
*Guillaume 1° (1781-1864), fils de Frédéric 1° de Wurtemberg et d’Augusta de Brunswick-Wolfenbüttel, il était l’oncle maternel de Mathilde.
*Napoléon, frère de Mathilde, dit le prince Jérôme ou Plon-Plon (1822-1891).
Dans: Histoire Révolution-Empire
Jugement & Exécution de LOUIS XVI - Superbe ensemble ! 580,00 €
Jugement et Exécution de Louis XVI (21/01/1793)
Superbe ensemble de rares imprimés originaux relatifs au jugement et à l’exécution du roi, tous édités par l’Imprimerie Nationale Exécutive du Louvre, sauf le dernier (imprimerie Feret, rue du Marché-Palu, vis-à-vis celle Notre-Dame) :
Décret du 6 décembre 1792, titré Jugement de Louis Capet. Organisation de la commission de 21 membres qui devra présenter lundi « l’acte énonciatif des crimes dont Louis Capet est accusé (…) Le lendemain, louis Capet sera traduit à la barre de la Convention, pour entendre la lecture de cet acte et répondre aux questions qui lui seront faites… » Puis en article VII : « Le lendemain de cette comparution à la barre, la Convention Nationale prononcera sur le sort de Louis Capet par appel nominatif… » 2p ½ in-4, bon état.
Imprimé complet des Appels Nominaux faits dans les séances des 15 & 19 janvier 1793 donnant les réponses individuelles de chaque conventionnel sur les trois questions suivantes : « Louis Capet est-il coupable de conspiration contre la liberté publique et d’attentat contre la sûreté de l’Etat ? / Le jugement de la Convention nationale contre Louis Capet sera-t-il soumis à la ratification du peuple ? / Y aura-t-il un sursis, oui ou non, à l’exécution du décret qui condamne Louis Capet ? » 43p in-8 en partie déreliées mais TBE.
Décret des 15, 17, 19 & 20 janvier 1793 Relatif à Louis Capet, dernier Roi des Français. « La Convention nationale déclare Louis Capet, dernier roi des Français, coupable de conspiration contre la liberté de la Nation, et d’attentat contre la sûreté générale de l’Etat. La convention nationale décrète que Louis Capet subira la peine de mort (…) et prendra les mesures de police et de sûreté nécessaires pour en assurer l’exécution dans les vingt-quatre heures… » 3p in-4, bon état.
Décret de la Convention, 23 janvier 1793, Adresse de la Convention au Peuple Français, commençant ainsi : « Le tyran n’est plus ; depuis longtemps les cris des victimes dont la guerre et les divisions ont couvert la France et l’Europe, protestaient hautement contre son existence : il a subi sa peine, et le peuple n’a fait entendre que des acclamations pour la République et pour la liberté… » 8p in-4, bon état.
Proclamation du Conseil exécutif délibérant sur les mesures à prendre pour l’exécution du décret des 15 au 20 janvier 1793, « L’exécution du jugement de Louis Capet se fera demain lundi 21. Le lieu de l’exécution sera la place de la Révolution, ci-devant Louis XV, entre le piédestal et les Champs-Elysées. Louis Capet partira du Temple à 8 heures du matin, de manière que l’exécution puisse être faite à midi… » Au verso, arrêté du département de Paris 20/01/1793 ordonnant le placement d’une force suffisante à toutes les barrières de la capitale afin qu’aucune force étrangère ne puisse y pénétrer, ainsi que la mise en arme des sections des 7 heures du matin, invitant « tous les citoyens à veiller à ce que les ennemis de la liberté et de l’égalité ne puissent rien tenter… » 2p in-8.
Rarissime imprimé donnant « L’ordre et la marche, et tout ce qui sera exécuté, aujourd’hui, pour l’arrivée de Louis Capet à la place du Carrouzel. » suivi d’un extrait du « Grand jugement (…) qui condamne Louis Capet, ci-devant roi des Français (…) à subir la peine de mort, demain place du Carrouzel… » Intéressants détails des mesures que devra prendre le général Santerre pour encadrer le cortège, le circuit à emprunter et la protection des rues. 40 pièces de canons seront installées « à toutes les embouchures du carrouzel, dans chaque rue, de distance à distance, et à l’entour de la voiture du criminel ; les fenêtres seront par-tout où il passera ; tous les citoyens sont invités à ne sortir qu’étant armés, et les citoyennes à rester dans leurs propriétés ; l’exécution se fera à midi précis, place du Carrouzel… » 4p in-4, bandeau aux armes royales (!), TBE.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Jules Gaspard de CLERMONT-TONNERRE / Belle lettre Empire 120,00 €
Jules Gaspard Aynard, duc de Clermont-Tonnerre (1769-1837), officier à l’armée de Condé, aide-de-camp du général Clarke sous l’Empire puis colonel-major d’un régiment des Gardes d’Honneur, il deviendra chambellan de la princesse Borghèse.
Intéressante L.A.S. s.d. au paraphe [vers1807-1808] (minute) avec plusieurs corrections, titrée Lettre confidentielle à M. le Gal C[larcke]. Il commence par exposer sa situation : « Après la campagne de la Grande Armée, le général Dumas avait demandé pour moi le grade de capitaine, le général Oudinot sollicita aussi pour moi le commandement d’une compagnie de ses braves grenadiers. Tout fut refusé, je suivis mon général en Dalmatie puis à Naples… » On lui proposa alors le grade de lieutenant-colonel au service du roi de Naples mais il le refusa. Il participa ensuite au siège de Gaète où il obtint des témoignages honorables de Massena qui lui permis, avec également l’appui de Joseph Bonaparte, d’entrer dans la Garde pour y commander la compagnie d’artillerie à cheval. Mais, contre toute attente, la garde « fut donnée au service de Naples, on lui ota sa patrie. La paix régnait alors. J’osais écrire à l’Empereur qu’en rendant à son frère le service qu’il avait exigé de moi, je n’avais jamais prétendu cesser d’être français, et je lui demandais de daigner disposer toujours d’un soldat dévoué à sa grande Armée… » Il tente ensuite de suivre Massena mais sa compagnie doit servir aux avant-postes ; on lui promet de diriger une expédition dans l’Adriatique s’il en présente le projet… Désespéré, Aynard demande à être envoyé en Turquie et en Perse, mais le roi répond que « les flottes ennemies qui couvraient les deux mers ne lui permettait pas d’éloigner les officiers sur lesquels il comptait le plus et qu’on était aussi au poste d’honneur près de lui… » Il rappelle à son correspondant qu’il est français, « c’est à l’Empereur que je me suis engagé, mon cœur serait plus satisfait d’être grenadier parmi mes concitoyens, que général d’une troupe étrangère… » et demande son aide et soutien pour « être appelé à une expédition de guerre, à une armée qui combatte, au nord, au midi, n’importe, pourvu que je puisse apprendre et faire mon métier comme un homme de cœur et comme un français… » 4p in-4, TBE.
Dans: Histoire Révolution-Empire
KAMIKAZES et PILOTES JAPONAIS 140,00 €
Kamikazes & pilotes japonais Seconde Guerre Mondiale
Collection provenant du docteur Fernand Fossier qui organisa dans les années 70 des expositions sur les as de l’aviation japonaise et les ingénieurs de l’aéronautique :
- Saburo Sakaï (1916-2000), pilote de chasse de la marine impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut le quatrième plus grand as de l'aéronavale nippone.
Photo légendée et signée au feutre en caractères européens et asiatiques, 24x30cm, représentant un avion-torpilleur japonais (Nakajima B6N). TBE.
- Ryuji Nagatsuka (né en 1924), pilote japonais puis universitaire, auteur de « J’étais un Kamikaze ».
Photo légendée et signée au feutre rouge en caractères asiatiques et européens, retirage d’une photo représentant un « Ki-43, type III, de l’armée impériale du Japon », 20x30cm montée sur carton, TBE.
Intéressante L.A.S. 1973, en-tête de la section des lettres à la faculté des arts de l’université de Nihon, adressée au docteur Fossier. Il donne en réponse à ses questions, son CV de pilote « d’attaque spéciale » (Kamikaze) « Je n’ai pensé qu’à défendre la patrie et nécessairement ma famille. C’était tout (…puis après l’attaque) J’ai eu une sorte d’abattement. Je n’ai pu penser ni à la vie ni à la mort pendant quelques jours. J’ai été vexé de n’avoir pas accompli ma mission d’attaque spéciale… » Il donne l’adresse de Satoru Sugô et pense pouvoir contacter d’autres pilotes. 1p A4 sur papier pelure.
Dans: Histoire
Léon BLUM sur le fils de Tristan Bernard 220,00 €
Léon Blum (1872-1950), président du Conseil.
L.A.S. [à Yvon Delbos – Provient de son fonds.] La veuve de son vieil ami Tristan Bernard lui écrit que son beau-fils, le réalisateur Raymond Bernard, est proposé pour une rosette par la Société des Auteurs. « Raymond est le second fils de Tristan. Je l’ai vu naître. Je l’aime beaucoup. Il a autant de modestie que de talent. Si vous pouvez lui faire une place dans votre promotion, je crois que vous satisferez tout le monde du cinéma… » 1p in-4, bon état.
Dans: Histoire
LESTRANGES général - CHOUANNERIE 120,00 €
Louis de Romanet de Lestranges (1749-1815), général de brigade réformé sous le Consulat.
P.S. avec 3 lignes autographes, Domfront (Orne) le 23 nivôse an V (13/01/1797) contresignée par les membres du C.A. du 1° bataillon de Cambai (en-tête manuscrit). Certificat en faveur du volontaire François Piat « qui a eu le malheur d’être blessé à une affaire qui a eu lieu contre les chouans le 10 prairial dernier…* » 1p ¼ in-folio, état très correct.
*Combat de Bourgneuf (en Mayenne) le 30/05/1796 qui opposa de manière impromptue une centaine de chouans contre une colonne mobile de 600 hommes et vit la mort des chefs chouans Julien Delière et le chevalier de Châteauneuf.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Ministre de la Guerre LACUEE - L.A.S. 65,00 €
Jean Girard Lacuée (1752-1841), ministre de la Guerre sous Napoléon.
L.A.S. le Cte de Cessac, 27/02/1821, au marquis de Bausset* (adresse au verso et MP d’Avignon). Il le plaint « d’avoir pour belle-mère une femme de mauvaise foi ; vous serez toute votre vie tourmentée par elle ou par l’effet de ses conseils… » Bien qu’elle ait ouvert une procédure contre Beausset, Lacuée recommande à ce dernier de ne pas faire appel du jugement qu’elle a obtenue en l’absence de son gendre. Cependant, « je vous conseille, mon cher marquis, d’agir avec vigueur pour que vos droits et ceux de vos enfants soient assurés, sauf ensuite à user de la victoire avec modérartion, commençons par vaincre… » 2p in-4, bon état.
*François-Louis-Nicolas, marquis de Bausset (17641841), officier puis député des Bouches-du-Rhône en 1815-16 et de 1820 à 30.
Dans: Histoire Révolution-Empire
MOUSIN général - Bataillon des Sections Armées 1793 150,00 €
Barthelemy-François Mousin (1738-1820), général de la Révolution (1793) qui cessa ses fonctions en 1795.
BATAILLON des SECTIONS ARMÈES*. Rare P.S. Sarrelibre [Sarrelouis en Allemagne], 16/07/1793, en tant que chef de bataillon (il sera fait général 2 mois plus tard), contresignée par le chef en second Altemeyer** et les membres du CA du 4° bataillon de Paris et 1° des Sections Armées, avec en-tête manuscrit aux deux noms et rare cachet de cire bien marqué des Sections Armées (qui est en fait le nom du 4° bataillon de volontaire de Paris1). Certificat de bons et loyaux services en faveur de l’adjudant Paul Regle Francisqui. 1p in-folio, bon état.
*Ce bataillon ne connut qu’une brève existence : du 1° septembre 1792 où il fut levé précipitamment et formé des groupes armés de différentes sections parisiennes, jusqu’au 20 mai 1794 où il fut amalgamé pour former la 59° demi-brigade. Il s’illustra notamment pendant la dure expédition de Trèves.
**Le 4° bataillon eut pour commandant le futur général Mousin puis, cinq jours après notre document, le lieutenant-colonel Jean Pierre Altemayer. Ce dernier deviendra chef de bataillon à la 59° et sera destitué en 1798.
Dans: Histoire Révolution-Empire
NAPOLEON brevet de pension signé par Berthier & Maret 250,00 €
[Napoléon Bonaparte]
Grand brevet de pension signé « Bonaparte » (secrétaire), contresignée par le maréchal Berthier et Hugues Maret, 5 thermidor an IX (25/07/1801), grande vignette Bonaparte 1° consul et cachet sous papier. Pension viagère de 400 frcs en faveur de Madeleine Sophie Regnault, veuve de Jean-Baptiste Richard, en récompense des services de son mari, « commissaire ordonnateur des guerres… » 49x37cm, usures aux plis, état correct.
Dans: Histoire Révolution-Empire
NAPOLEON IV le Prince Impérial, autographe 480,00 €
Napoléon IV (1856-1879), le prince impérial, fils de Napoléon III, tué par les zoulous à l’âge de 23 ans.
L.S. Napoléon, Woolwich 15/01/[1874]. Il remercie son correspondant de son attachement au passé et de ses espérances pour l’avenir ; « vous faites dans votre lettre un tableau fidèle du pouvoir que la France moderne veut à sa tête pour la satisfaction de ses sentiments et de ses intérêts. J’espère que votre foi ne sera pas déçue et que la Providence bénira vos souhaits et les nôtres… » 1p in-8, bon état.
Provenance : ancienne collection Christopher Forbes.
Dans: Histoire
Président Gaston DOUMERGUE 120,00 €
Gaston Doumergue (1863-1937), président de la république.
Belle L.A.S. 1913 à une dame, en-tête du Sénat. Ayant appris que la carte qu’il lui avait envoyée n’était pas arrivée, il est inquiet qu’elle puisse douter de son amitié, « quel est le service des postes, italien, français, allemand ou suisse à qui je dois m’en prendre ? C’est à tous les quatre qu’il faut en vouloir… » Il lui parle ensuite de son voyage en Italie, « Campo Fiori est un séjour délicieux et calme. Mais j’ai vu successivement Venise, Florence et Rome, et puis je suis allé m’installer sans mon petit village du Gard pour y faire de médiocres vendanges… » 3p in-8, TBE.
Dans: Histoire
Reine MARIE-AMELIE 120,00 €
Marie-Amélie (1782-1866), épouse de Louis-Philippe, reine des français.
L.A.S. Tuileries 11/08/1835 signée au paraphe. M. Borel lui a parlé du désir de son correrspondant d’aller à Neuilly, « j’approuve beaucoup que vous sortiez du bruit et de la chaleur (…) La petite maison de Villiers est habitée dans ce moment par Mme de La Tour du Pin, mais le n°8 que vous habitiez précédemment est entièrement à votre disposition… » Elle forme des vœux afin qu’il trouve en Dieu et dans la religion un secours contre ses maux physiques et ses peines morales. 2p in-8, petite tache sinon TBE.
Dans: Histoire
ROCHAMBEAU, général tué à Leipzig 250,00 €
Donatien Joseph Vimeur de Rochambeau (1755-1813), général en chef de l’Armée de Saint-Domingue et gouverneur de l’ile, fils du maréchal. Mortellement touché près du village de Prostheyda à la bataille des Nations, il décéda quatre jours plus tard à Leipzig.
SON CERTIFICAT de RÉSIDENCE. Esthétique P.S. 10/07/1792 en-tête imprimé et vignette de la municipalité de Paris. Il s’agit de son propre certificat de présence, attesté par le commissaire de police de la section de la Croix Rouge et deux témoins, déclarant que « Donatien Marie Joseph Vimeur-Rochambeau, maréchal des camps et armées françaises, citoyen natif dans le département du Loiret (…) est arrivé à Paris le 22 mai dernier… » Suit son adresse de résidence dans la capitale. 1p in-folio. TBE.
Dans: Histoire Révolution-Empire
ROGUET, général de la Garde 150,00 €
François Roguet (1770-1846), valeureux général de la Révolution et de l’Empire qui commanda la division de Moyenne Garde à Waterloo.
P.S. contresignée par les membres du C.A. de la 33° demi-brigade, 16 brumaire an IX (08/11/1800). Etats des services du capitaine Jean Collot qui commença ses activités militaires comme simple soldat « dans la Légion de St-Domingue. » 2 tampons TB, 1p in-folio, TBE.
Note : Roguet fut nommé par le général Moreau, sur le champ de bataille, chef de la 33° demi-brigade, et fit avec elle des prodiges en Italie. Des 3000 hommes du départ, seuls 160 étaient encore en état de servir en juillet 1800…
Dans: Histoire Révolution-Empire
ROMAND général - Port Malo, Armée d'Angleterre 1798 130,00 €
Balthazar Romand (1749-1811), général de la Révolution.
Congé provisoire signé, Port Malo le 1 thermidor an VI (19/07/1798), en-tête en partie imprimé de l’Armée d’Angleterre, 4° division, contresigné par les membres du C.A. de la 89° demi-brigade. En faveur du fusilier Jean Jay, « blessé à la campagne de l’an V à l’affaire d’Huningue, le 3 brumaire d’un coup de feu à la partie inférieure de la cuisse droite d’où il résulte une claudication… » Belle petite vignette présentant la république portée sur un bouclier par des soldats antiques. Quelques fentes et plis marqués, état correct.
Dans: Histoire Révolution-Empire
Sabordage de la Flotte de TOULON - Autographe 200,00 €
Sabordage de la Flotte de Toulon
Intéressant témoignage sur le sabordage de la flotte française -qui eut lieu le 27/11/1942- par le capitaine Brosset-Heckel* : lettre rédigée à Toulon 10 ans plus tard, le 27/05/1954, plus particulièrement relative au Strasbourg, important navire de ligne qui avait été conçu pour surclasser les cuirassés de poche allemands. Court extrait : « …Comme les fonds n’étaient pas suffisants, toutes les parties hautes sont restées hors de l’eau, permettant le pillage par les italiens. Ceux-ci ont renfloué le Strasbourg sur place et avaient commencé la récupération. Entre autres, les canons de la tourelle, une avait été découpée au chalumeau (…) J’ai fait couler un chapelet de 2 mahonnes sur l’arrière du Strasbourg à la barbe des allemands, créant ainsi un barrage sous-marin qui devait empêcher les allemands de déplacer le Strasbourg (…) Par la suite les bombardements américains devaient toucher le bâtiment… » 3p ½ denses in-4, TBE.
*Albert Brosset-Heckel (1897-1982), capitaine de frégate, servit sur Strasbourg à Toulon en 1942.
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SCHOENMEZEL général 80,00 €
Charles Jean Théodore Schoenmezel (1742-1815), général de la Révolution.
P.S. Kempen (Belgique) 21 nivôse an III (11/01/1795), en tant que chef de la 181° demi-brigade, en-tête manuscrit de l’Armée de Sambre-et-Meuse, contresignée par de nombreux soldats et officiers. Certificat de bons et loyaux services en faveur du fusilier Laurent Gauthier qui, « dans toutes les affaires où il s’est trouvé en combattant les tyrans coalisés, a montré les courage et le zèle qui caractérise le vrai républicain (…) et, le 9 frimaire an II, en montant à l’assaut des redoutes de Kaiserlautern*, il a été blessé d’un coup de balle au-dessous de l’épaule gauche, qui l’a rendu depuis cette époque toujours malade et incapable de faire le service de la République… » Cachet de cire TB de la 181°, 2p in-folio, bon état.
*La bataille de Kaiserlautern (Allemagne) du 28 au 30/11/1793 opposa l’Armée de Moselle aux ordres du général Hoche, aux troupes prussiennes commandées par le duc de Brunswick, et qui se solda par une défaite française.
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VANDERMAESEN général tué à St-Jean de Luz 120,00 €
Lubin Martin Vandermaesen (1766-1813), général de division mort de ses blessures reçues à St-Jean de Luz.
Congé absolu signé en tant que chef de brigade, contresigné par le général de division Schauenburg alors inspecteur général de l’infanterie, le commissaire des guerres Sala, le chef de bataillon Mauvesin, et divers officiers et administrateurs. Fait à Klingenmünster le 14 messidor an V (03/07/1797), en-tête manuscrit de l’Armée de Rhin et Moselle, division du général Ste-Suzanne, en faveur du fusilier Joseph Millet, suite au certificat de santé qui « constate qu’il est affecté d’un crachement de sang et difficulté de respirer, suite de deux coups de feu sur la poitrine… » Cachet de cire bien marqué de la 63° demi-brigade, tampon de l’inspecteur général, vignette. 1p obl. in-folio, bon état.
Dans: Histoire Révolution-Empire
VARE, général mort à la bataille d'EYLAU 150,00 €
Louis Prix Varé (1766-1807), général de brigade qui mourut de la gangrène, malgré les soins de Percy, suite à un coup de feu qu’il reçut au pied gauche à la bataille d’Eylau.
Beau congé signé en tant que chef de brigade, Strasbourg 26 fructidor an VIII (24/09/1800), Armée du Rhin, 2° division, 54° demi-brigade, en faveur du fusilier Damien Radet, « atteint d’une affection à la poitrine très grave et d’un rhumatisme occasionné par une lymphe épaisse et acrimonieuse… » Contresigné par les membres du CA, tampons de la ½ brigade et de l’inspection générale, cadre imprimé, vignette à la république sous triangle maçonnique rayonnant. 2p 36x27cm. Une petite fente au pli, TB par ailleurs.
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VERGES, général mort en campagne - Port Solidor 1796 175,00 €
François de Vergès (1752-1798), général de brigade mort en campagne en Italie à l’âge de 45 ans.
PORT-SOLIDOR. P.S. en tant que général de brigade commandant l’arrondissement de Port-Malo et Dol, Port Solidor* (très rare mention) le 19 thermidor an IV (07/08/1796), en-tête manuscrit de l’Armée des Côtes de l’Océan, 19° bataillon de volontaires, contresignée par un grand nombre d’officiers et sous-officiers. Certificat en faveur du volontaire Guillaume Longat qui « a toujours donné dans les différentes affaires où nous avons assisté, des preuves non équivoques de la valeur qui caractérise un vrai défenseur de sa patrie… » 1p 26x40cm, tampon du général, plis mais bon état.
*La tour Solidor désigne actuellement le donjon fortifié au débouché de la Rance, quartier St-Servan à St-Malo, mais, à l’époque, Port Solidor était le nom républicain donné à la commune de St-Servan.
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[BRISSOT] - Jugement de Louis XVI 140,00 €
[Jacques Pierre Brissot (1754-1793), conventionnel guillotiné comme chef de file des Girondins.]
Rare imprimé original de la Convention Nationale donnant l'avis de Brissot sur le procès de Louis XVI, Discours sur le procès de Louis prononcé à la Convention Nationale le 1° janvier 1793 par J. P. Brissot. Imprimerie Nationale 19p in-8, TBE.
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